Commençons par le plan des lieux.
Nous disposons sur GE, d’une demi-douzaine de vues du site dans le temps. Celles de 2003 et juillet 2014 ont l’air à peu près à la verticale.
Et nous disposons des plans des bâtiments (1/500e). Les six niveaux pourront afficher les localisations de prise de son.
Et, effectivement, la superposition du plan des combles ne tombe si mal avec la vue GE de juillet 2014. Elle n’a pas la netteté des dernières, mais dont la prise de vue présente un angle par rapport à la verticale. Je le découvre en faisant.
Mais ce côté flou lui va bien. Ce simple assemblage permet d’emblée de reconnecter les volumes intérieurs avec leur environnement visuel et sonore.
L’assemblage de la vue GE avec le plan du rez-de-chaussée rend compte, avec des pastilles de couleur et des flèches d’azimut, de l’emplacement des mannequins de prise de son.
Dans cet exemple, trois mannequins synchrones (pastilles bleues), orientés sud-sud-ouest, enregistrent une récréation depuis trois points d’écoute : dans la cour, sous le préau et dans le couloir d’accès.
A partir de là, une simple interface cliquable peut permettre d’écouter chaque mannequin. La framacarte des trains fournit cette fonction, mais à l’échelle d’un territoire. Appliquée au collège cette échelle s’avère insuffisante. Voici le zoom max.
Par ailleurs, l’usage de ces représentations posent des questions d’autorisation et peut-être de droits d’auteur.
Dans le cahier des charges de notre interface de remémoration, un jeu de dates est disponible lorsque plusieurs récréations ont été enregistrées, selon les saisons ou les années.
Mais la figuration cartographique se complique avec l’enregistement synchrone sur trois étages : un cours d’espagnol est enregistré par un mannequin dans la salle de classe, un autre à l’étage inférieur, un dernier dans la classe au-dessus. Il faut manipuler une représentation 3D dans ce cas.
Et c’est vrai que ce serait parfait pour suivre, à l’oreille, les variations de l’air dans l’eau chaude du circuit de chauffage alimenté depuis le sous-sol. Les amoureux des fonds de classe se souviennent avoir contacté par le coude bien des radiateurs expressifs. La paume transmettait le son jusqu’à la joue et aux dents.